ouf! un job (suite)

S'il n'y avait pas les contraintes économique de ma famille (mon fils me réclame sans arrêt un téléphone portable que je ne peux même pas payé pour moi) et mon banquier me menace de mort, je poursuivrais mes efforts car je pense que je peux avoir ma place dans l'édition de bd. Ainsi même si je me suis toujours pris pour un nul j'ai toujours eu confiance en moi. N'ayant que peu d'estime pour mes travaux, je les ai souvent négligé ou effectué que parce que la dead line approchait. Je suis devenu très pusillanime et j'ai un niveau d'exécution qui n'est pas du tout à la hauteur de ce que je pense pouvoir faire à mon âge. Rien ne vaut le travail pour se parfaire... Mais je sais depuis l'album de La Fondation d'Albin Michel que j'apprends dorénavant le métier.

  Il est vrai aussi que depuis que j'ai vu ma soeur mourir quand j'avais 7 ans (elle en avait 10) dans un accident de voiture digne d'une cascade cinématographique je crois que la mort est entrée en moi aussi rendant les choses peu interessantes pour moi même mes passions.